Le poids des mots

Oh, une nouvelle loi pour que le ministère de la justice transmette ces informations à celui de l'éducation nationale en cas de casier et suspiscion de pédophilie !

ça alors ? Parce que ce type de procédure ne va pas de soi ???

On marche vraiment sur la tête en France et pas seulement vis-à-vis des enseignants. Seulement 55 signalements sur la même personne sans que personne n'ait levé le petit doigt.

Idem pour des cas de maltraitances plusieurs fois rapportées au sein de famille avec visites à domicile...et rien ne bouge, l'enfant est toujours là, sans protection jusqu'à ce qu'il soit tué (hélas, de nombreux cas). Et pourtant voisins, école avaient signalés mais le temps de réaction est trop long (quand il est existant).

Il y a une certaine logique à suivre :

1) Protéger en urgence l'enfant en le retirant (de l'école ou de la famille).

2) Se livrer à une enquête sérieuse, c'est-à-dire sans les médias qui décident de nos jours à la place de la justice, qui condamnent (quand ils n'enterrent pas) avant tout le monde et sans preuve.

3) Sévir contre les agresseurs mais aussi contre les affabulateurs.

Je rappelle aussi que des enseignants se sont suicidés (ils avaient aussi une famille) suite à des accusations mensongères (aveu de la fausse victime) et vie détruite par les médias.

L'enquête et le jugement doivent passer avant la une des journeaux. Oui à la liberté d'expression, non quand elle est une entrave à la justice et qu'elle tue.

Et je n'aimerais pas être un mec professeur des écoles. Dur pour ceux qui ont la conscience tranquille.

Dur pour les enfants qui ont subi, dur pour les parents de ne pas faire justice eux-même quand on voit le manque de réactivité de la justice (enfin, ça dépend pour quoi, il faut que ça rapporte financièrement pour que ça bouge vite, mais la vie d'un enfant n'est pas prioritaire apparemment).